Chantiers

Les chantiers sont toujours photogéniques.
Parce que la transformation en cours produit des scènes, des perspectives inhabituelles.
Parce qu’apparaît un temps (celui de la démolition, de la construction) le squelette ou les parties honteuses des bâtiments.
Parce qu’en ces moments de chantiers, c’est tout un pan d’histoires qui disparaît, c’est un nouveau temps qui n’attend que ça pour prendre la suite.
C’est cela traîner sur un chantier avec un appareil-photo, c’est chercher des traces. De ce qui vécut. De ce qui s’espère.